Euphorbia Hybrida
Euphorbia hybrida 1, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 1, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 1, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 1, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 2, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 2, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 2, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 2, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 2, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Euphorbia hybrida 1, céramique émaillé, 38x24x24 cm, 2021
Mascarades
Maël Nozahic, Mascarade I et II, céramique et peinture aérosol, 2017
Maël Nozahic, Mascarade I et II, céramique et peinture aérosol, 2017
Maël Nozahic, Mascarade II, céramique et peinture aérosol, 40x60x50 cm, 2017
Maël Nozahic, Mascarade II, céramique et peinture aérosol, 40x60x50 cm, 2017
Maël Nozahic, Mascarade II, céramique et peinture aérosol, 40x60x50 cm, 2017
Maël Nozahic, Mascarade I, céramique et peinture aérosol, 50×25 cm, 2017
Maël Nozahic, Mascarade I, céramique et peinture aérosol, 50×25 cm, 2017
Maël Nozahic, Mascarade I, céramique et peinture aérosol, 50×25 cm, 2017
Vue d’exposition à la galerie rouge, Pont-l’Abbée, 2021
Orée
Ensemble de cinq sculptures, 2019, réalisées dans le cadre du festival « Horizons Sancy »
Longueur environ 110 cm, largeur 50 cm, Hauteur 90 cm
Polystyrène, mousse expansive, fer, papier mâché et cellulose de bois, mâchoire en résine, feuille d’or, peinture acrylique et résine époxy à base d’eau
« Orée » a été inspiré de la légende du loup de Courlande (massif du Sancy, Auvergne): la jeune Tiennette, attaquée par un loup géant au pelage doré, l’immobilise en lui jettant dans la gueule, une pelote de laine dans laquelle est dissimulé un fuseau pointu. Après s’être débattu, le loup pense à sa mort prochaine si la fillette décide d’alerter les villageois. A la place, elle lui promet la vie sauve si le loup, ainsi que ses compères, se résignent à ne plus sortir de la forêt. Le pacte est scellé entre les deux protagonistes et Tiennette restera jusqu’à ses vieux jours, l’héroïne de la vallée.
Dans cette installation en pleine nature à Chastreix, la meute de loups dorés sort enfin du bois, nous annonce que l’animalité, la sauvagerie envahit notre monde ou que tout
simplement, la nature reprend ses droits. Ces loups fantastiques provoquent tout autant la fascination, comme le veau d’or, que la répulsion, on pense à la bête de Gévaudan ou au lycanthrope, et questionnent sur la place de ces animaux longtemps pourchassés par l’Homme et qui font leur réaparition en France depuis le plan loup 2018-2023.
Le Fléau, 2014/2015
Série de cinq sculptures, 2014/2015, réalisées avec le soutien de la DRAC Bretagne
Longueur environ 110 cm, largeur 50 cm, Hauteur 90 cm
Bois, mousse expansive, papier, grillage, carton, fer, papier mâché et cellulose de bois, mâchoire en résine, yeux de verre, fibre de coco, plume, céramique, paillette et feuille d’or, peinture acrylique et vernis
Galerie des 3 lacs, Lille, 2016
Le fléau, série de cinq sculptures, techniques mixtes, longueur environ 11à cm, largeur 50 cm, hauteur 90 cm, 2014-2015
Nos années sauvages, Rouen
The Plague – 2014/2015
Length approximately 120 cms, width 70 cms, Height 110 cms
Wood, expansive, paper, wire netting, iron, papier mache with wooden cellulose, jaw in resin, glass eye, coconut matting, glitter and gold leaf, acrylic paint, tissue, cardboard, feather and varnish.
Imagined in 2012, the project » The plague » was able to be realized in 2014 and exposed in 2015 thanks to the individual grant to the creation awarded by DRAC Brittany.
» With The plague, the hyenas of Maël Nozahic escape from the picture to take shape in the space: surprising appearance of these animals in the golden coat, made up and disguised with the aid of the artist, in a gesture full of ambiguity oscillating between embellishment, camouflage and special effect.
Five members of the aggressive pack, the open mouths, the sharp teeth, show so diverse festive attributes. The one, the cleared mouth and the threatening set of teeth identified with a red border, carries a round nose and a sharp hat. Here is the clown, this farmer or a jester at the English theater, this circus artist that nearly kills to make laugh his audience by its tomfooleries, parodies and mockeries. Another hyena shows a multicolored tail and on his neck, colored triangles emerge from his coat and identify him to Arlequin: other funny character, this time of the Italian scene.
The third raises a voluminous strawberry, this element of costume appeared in Europe to the Renaissance. The wrinkled, stiffened, cumbersome ruffle is reminiscent of the immoderation and of the ridiculous of certain suits costumes of splendor. We would slide easily of the « fullness » of the material to the « jester » and the satiric characters of a Molière are not far.. The fourth of the group evokes other parts of the country and seems to embody the fantasy of a wizard dressed in feathers, the face masked by cowries and brightness of mirror, forming then an image borrows of exoticism of a savagery come moreover.
As for the attribute of the fifth accomplice of the pack of Maël Nozahic, it is the merry-go-round, the recurring object in its work. He sends back at the same time to the art of the training in riding, to the use and to the rationalization of the strength of an animal, to the chain testifying of the virtuosity of the dancer, or still in the direction of an entertainment which seems more intended with regard to the parents and the passers-by than for the children themselves, the taken in this round. The merry-go-round, it is also an absurd, endless loop, without destination. He is miniaturized here and reduced to a headgear, an accessory carried with arrogance by the last one of the band.
Sou-Maëlla Bolmey, art critic, text for « Nos années sauvages: Insurrection »
Le Fléau – 2014/2015
Longueur environ 120 cm, largeur 70 cm, Hauteur 110 cm
Bois, mousse expansive, papier, grillage, fer, papier mâché et cellulose de bois, mâchoire en résine, oeil de verre, fibre de coco, paillette et feuille d’or, peinture acrylique , tissu, carton, plume et vernis
Imaginé en 2012, le projet « Le fléau » a pu être réalisé en 2014 et exposé en 2015 grâce à la bourse individuelle à la création décernée par le DRAC Bretagne.
« Avec Le fléau, les hyènes de Maël Nozahic s’échappent du tableau pour prendre forme dans l’espace: apparition surprenante de ces bêtes au pelage doré, maquillées et déguisées par les soins de l’artiste, dans un geste plein d’ambiguïté oscillant entre embellissement, camouflage et trucage.
Les cinq membres de la meute agressive, gueules ouvertes, dents acérées, affichent ainsi divers attributs festifs. L’une, la gueule blanchie et la dentition menaçante cernée d’un liseré rouge, porte un nez rond et un chapeau pointu. Voici le clown, ce paysan ou bouffon du théâtre anglais, cet artiste de cirque qui s’échine à faire rire son audience par ses pitreries, parodies et dérisions. Une autre hyène affiche une queue multicolore et sur son cou, des triangles colorés émergent de son pelage et l’identifient à l’arlequin: autre personnage comique, cette fois-ci de la scène italienne. Une troisième arbore une fraise volumineuse, cet élément de costume apparu en Europe à la Renaissance. La collerette plissée, rigidifiée, encombrante n’est pas sans rappeler la démesure et le ridicule de certains costumes d’apparat. On glisserait aisément du «bouffant» de l’étoffe au «bouffon» et les personnages satiriques d’un Molière ne sont pas loin. La quatrième du groupe évoque d’autres contrées et semble incarner le fantasme d’un sorcier vêtu de plumes, le visage masqué par des cauris et des éclats de miroir, formant alors une image emprunte d’exotisme d’une sauvagerie venue d’ailleurs.[…]
Quant à l’attribut du cinquième acolyte de la meute de Maël Nozahic, il s’agit du manège, objet récurrent dans son travail. Il renvoie à la fois à l’art du dressage en équitation, à l’utilisation et à la rationalisation de la force d’un animal, à un enchaînement témoignant de la virtuosité du danseur, ou encore à la mise en scène d’un divertissement qui semble bien plus destinée au regard des parents et passants qu’aux enfants eux-mêmes, pris dans cette ronde. Le manège, c’est aussi une boucle absurde, sans fin, sans destination. Il est ici miniaturisé et réduit à un couvre-chef, accessoire porté avec insolence par la dernière de la bande. »
Sou-Maëlla Bolmey, critique d’art, texte pour « Nos années sauvages: Insurrection »
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